Echos de pv bulletin 9
Echos de Pharmacovigilance
Chers lecteurs, Il semble que notre bulletin interrégional vous plaise et nous en sommes fort aise… Nous vous proposons cette fois un bulletin de pharmacovigilance très orienté vers l'hémos-tase et la coagulation ! Tout d'abord une mise au point sur le risque thrombotique associé aux neuroleptiques, un effet connu, souvent négligé et encore mal compris. Puis la synthèse de deux études récentes sur le risque hémorragique des anticoagulants oraux qu'ils soient anti-vitamine K ou à action directe ; à lire et surtout à suivre… Enfin, un cas clinique de mé-norragies chez une patiente traitée par un inhibiteur de recapture de la sérotonine pour nous
rappeler les effets de ces médicaments sur l'agrégation plaquettaire. Sans oublier une sélec-
N U M É R O :
tion des alertes qui ont retenu notre attention.
Mais assez parlé, lisez maintenant !
Alertes des autorités de
CRPV de Lorraine
PS : n'oubliez pas… Session de Pharmacovigilance le 17 novembre 2014 à 14h30, au cours de
la semaine Médicale de Lorraine, faculté de Médecine de Nancy !
boemboliques et neuro-
leptiques
Alertes des Autorités de Santé
Anticoagulants oraux
directs versus antivita-
Bromocriptine (Parlodel®, Bromocriptine
Valproate : Réévaluation du rapport
Zentiva®) : Inhibition de la lactation
Vous nous avez rappor-
pour raison médicale.
La tératogénicité du valproate de sodium est
Le Comité pour l'évaluation des risques en
connue depuis de nombreuses années. Des
matière de pharmacovigilance (PRAC) de
études plus récentes suggèrent que les trou-
l'Agence européenne des médicaments
bles psychomoteurs, incluant l'autisme, peu-
(EMA) recommande de restreindre d'indica-
vent survenir et persister chez ces enfants
tion de la bromocriptine à l'arrêt de l'allai-
exposés in utero. Une évaluation européenne
tement pour raison médicale notam-
ment fausse couche, interruption thérapeuti-
que de grossesse, décès du nouveau-né, in-
Dans l'attente des résultats, ce médicament
fection VIH de la mère.
ne doit pas être utilisé pendant la gros-
C O M I T É D E
sesse et chez les femmes en âge de
La bromocriptine est déconseillée en routine
procréer, sauf en cas de réelle nécessité.
dans l'inhibition de la lactation, dans la prise
Les femmes en âge de procréer doivent utili-
Médecins et pharmaciens
en charge de l'engorgement ou des douleurs
ser une contraception efficace pendant le
des Centres Régionaux de
en post-partum. La bromocriptine est
traitement. Si une grossesse est envisagée, et
contre-indiquée chez les patientes ayant une
que le valproate doive être utilisé (en cas
d'Alsace, de Bourgogne,
HTA quelle soit non équilibrée, du post-
d'absence d'alternative), administrer la dose
de Champagne-Ardenne,
partum ou puerpérale, des troubles hyper-
minimale efficace.
de Franche-Comté et de
tensifs de la grossesse (éclampsie, pré-
Pendant la grossesse, si un traitement par
éclampsie et hypertension gravidique), des
valproate devait absolument être maintenu, il
antécédents de maladie coronarienne ou
conviendrait d'administrer la posologie mini-
autre antécédent cardiovasculaire grave et
male efficace et une surveillance prénatale
chez les patientes ayant des troubles ou des
spécialisée serait requise en vue de détecter
antécédents de troubles psychiatriques sévè-
d'éventuelles anomalies touchant le tube
neural voire d'autres malformations.
Evènements thromboemboliques et neuroleptiques :
Alertes suites…
Risque connu mais sous-estimé
Testostérone : Ré-
évaluation du rap-
Les Evènements ThromboEmboliques (ETE) En ce qui concerne les mécanismes de surve-
port bénéfice/risque.
Des études publiées
tels que Thrombose Veineuse Profonde nue d'ETE, de nombreuses hypothèses ont
(TVP) et Embolie Pulmonaire (EP) sont des été évoquées : les neuroleptiques peuvent
augmenté d'effets car-
évènements graves associés à une morbi-
induire une sédation et une prise de poids
mortalité élevée. L'âge, l'immobilisation, la favorisant indirectement les ETE par diminu-
ment infarctus du myo-
grossesse, les thrombophilies et le tabac font tion de la mobilisation ; ils peuvent égale-
carde ou chez des pa-
partie des principaux facteurs de risque re-
ment être responsables d'une augmentation
tients ayant des patholo-
cherchés en pratique courante.
des taux d'anticorps anti-phospholipides,
gies cardiaques préexis-tantes. Une réévaluation
Le risque de survenue d'ETE sous contra-
d'une agrégation plaquettaire accrue, d'une
européenne du rapport
ceptifs oraux est bien connu mais d'autres hyperhomocystéïnémie, d'une augmentation
bénéfice/risque est en
classes pharmacologiques peuvent être égale-
des taux de sérotonine et de prolactine ainsi
cours. Dans l'attente
ment impliquées (héparines, neuroleptiques, que d'une vasodilatation périphérique
des résultats, chez les
autres traitements hormonaux, chimiothéra-
(responsable d'une stase veineuse) favorisant
patients souffrant d'une
pies, érythropoïétines, interférons…). En ainsi la survenue d'ETE.1,2,3,5
effet les médicaments peuvent être respon-
Bien que les études soient très hétérogènes
hépatique ou rénale sévère, un traitement
sables de thrombose par lésion directe de (en terme de puissance statistique, d'exposi-
par testostérone pour-
l'endothélium veineux, ou indirectement en tion, de population …), rendant les résultats
rait entraîner une com-
augmentant l'agrégation plaquettaire, la vis-
quelquefois difficiles à interpréter, il existe
plication sévère caracté-
cosité sanguine ou en agissant sur les fac-
un risque avéré de survenue d'ETE sous neu-
risée par un œdème,
teurs de la coagulation.1
roleptiques. Alors pensez-y !
accompagné ou non
Le risque encouru avec les neuroleptiques
d'insuffisance cardiaque congestive. Dans ce cas,
est bien décrit dans la littérature mais pour-
CRPV de Franche Comté
le traitement doit être
tant sous-estimé en pratique courante par
arrêté immédiatement.
les praticiens. De nombreuses études témoi-
Par ailleurs, la testosté-
gnent d'une augmentation du risque de sur-
1. Ramot Y, Nyska A, Spectre G. Drug-Induced Thrombosis: An Update. Drug Safety 2013 Aug;36(8):585-603
rone peut entraîner une
venue d'ETE chez les utilisateurs de neuro-
2. Barbui C, Conti V, Cipriani A. Antipsychotic drug exposure and risk of
élévation de la pression
venous thromboembolism: a systematic review and meta-analysis of
leptiques3,4,5. Certaines molécules comme la observational studies. Drug Safety 2014 Feb;37(2):79-90
artérielle et doit être
clozapine, l'olanzapine, le zuclopenthixol sont 3. Hägg S, Bate A, Stahl M, Spigset O. Associations Between Venous
utilisée avec prudence
Thromboembolism and Antipsychotics A Study of the WHO Database of
chez les patients souf-
préférentiellement impliquées et l'existence Adverse Drug Reactions. Drug Safety 2008;31 (8):685-694
4. Wu CS, Lin CC, Chang CM, Wu KY, Liang HY, Huang YW, Tsai HJ.
frant d'hypertension.
d'un effet dose a été évoquée3,5. Une étude Antipsychotic treatment and the occurrence of venous thromboembolism:
portant sur 2 162 cas rapportés sur une pé-
a 10-year nationwide registry study. J Clin Psychiatry. 2013 Sep;74(9):918-24.
riode de 10 ans dans la population Taïwa-
5. Jönsson AK1, Spigset O, Hägg S. Venous thromboembolism in recipients of antipsychotics: incidence, mechanisms and management. CNS Drugs.
Risque d'exposition
naise a démontré que le risque de survenue 2012 Aug 1;26(8):649-62
accidentelle pouvant
d'ETE était plus important en début de trai-
mettre en jeu le pro-
nostic vital notam-
ment chez l'enfant.
Une nouvelle étude suggère que l'exposition
Précautions à prendre :
aux neuroleptiques peut être associée à une
- Privilégier des sites
augmentation de 50% du risque de dévelop-
d'application couverts.
per une TVP. Cette augmentation de risque
- S'assurer régulière-
semble s'appliquer de façon similaire aux
ment de la bonne adhé-
premières et secondes générations de neu-
Augmentation du risque d'évène-
- Replier le patch usagé
roleptiques. Selon leurs résultats, le risque
ments thromboemboliques chez les
sur lui-même. Placer le
de survenue de TVP sous neuroleptiques
utilisateurs de neuroleptiques.
patch dans le système
semble plus important chez le sujet jeune par
Augmentation du risque de throm-
de récupération fourni.
bose veineuse profonde évaluée à
rapport au sujet âgé. Concernant l'EP, les
- Ne pas découper,
50% chez ces patients.
résultats sont moins clairs et il n'a pas été
diviser ou endommager
physiopathologiques
mis en évidence d'augmentation statistique-
multiples et plurifactoriels.
ment significative du risque de survenue d'EP associée à la prise de neuroleptiques.2
Anticoagulants oraux directs vs antivitamines K.
Alertes suites.
Quoi de neuf ?
Étifoxine (Stresam®) :
Dans le cadre du plan d'actions mis en place entre les nouveaux utilisateurs d'AOD
Modification du RCP
pour sécuriser l'utilisation des anticoagulants (rivaroxaban et dabigatran) et les nouveaux
Stresam® est désormais
oraux, deux études de pharmaco-
utilisateurs d'AVK, tous deux naïfs d'anti-
indiqué pour le traite-
épidémiologie menées par la Caisse Natio-
coagulant oral, dans les 90 premiers jours
ment des " Manifesta-
nale d'Assurance Maladie des Travailleurs de traitement, quelle que soit l'indication.
tions psychosomatiques
Salariés (CNAMTS) et l'Agence Nationale Les objectifs secondaires étaient l'évalua-
de l'anxiété". Les don-
de Sécurité du Médicament et des produits tion de l'efficacité des AOD vs AVK en
nées de pharmacovigi-
de santé (ANSM) ont été menées courant comparant le risque d'évènements artériels
lance mettent en évi-
2014 dont les résultats ont été rendus pu-
thrombotiques, chez les patients traités
dence des effets indési-
blics sur le site internet de l'ANSM le 2 juil-
dans le cadre d'une fibrillation auriculaire
rables graves mais d'in-
let 2014. Les nouveaux anticoagulants oraux (FA). Les données étaient également issues
cidence très faible :
(NACO), désormais appelés anticoagulants des bases médico-administratives françaises
oraux directs (AOD), ont été commerciali-
(SNIIRAM et PMSI). Après exclusion des
vascularites ou réactions
sés en France, fin 2008, en prévention des patients présentant une contre-indication
de type maladie sérique,
évènements thromboemboliques veineux ou une non indication au traitement anti-
après chirurgie pour prothèse totale de han-
coagulant, 12 403, 10 436 et 48 750 pa-
cytolyse hépatique, hé-
che ou de genou. Depuis 2012, les AOD tients ont été respectivement inclus dans
patite, hémorragies in-
sont de nouvelles alternatives aux antivita-
les cohortes dabigatran, rivaroxaban et
ter-menstruelles
mines K (AVK) pour la prévention des évè-
AVK. Cette étude a montré que les pa-
les femmes sous contra-
nements thrombotiques dans la fibrillation tients débutant un traitement par faibles
ception orale, colite
auriculaire non valvulaire. Trois spécialités dosages d'AOD étaient plus âgés et globa-
lymphocytaire et risque
sont disponibles : Xarelto® (rivaroxaban), lement plus à risque (hémorragique ou
de somnolence lors de
Pradaxa® (dabigatran étexilate) et Eliquis® thrombotique artériel) que ceux débutant
(apixaban). Seul le rivaroxaban est égale-
un AVK ou un fort dosage d'AOD. Il n'a
doit être arrêté en cas
ment indiqué dans le traitement des throm-
pas été retrouvé, chez les patients initiants
de réactions cutanées
boses veineuses profondes et des embolies un AOD vs AVK dans les 90 premiers jours
ou allergiques ou de
pulmonaires. La première étude, réalisée par de traitement, dans une analyse en inten-
l'ANSM, a comparé le risque d'hémorragie tion de traiter, d'excès de risque hémorra-
majeure entre les individus qui changent de gique quelle que soit l'indication considérée
traitement anticoagulant (AVK puis AOD) ou d'excès de risque thrombotique artériel
(Valdoxan®) :
(groupe « switch ») et ceux qui restent sous dans l'indication de traitement chronique
Renforcement des me-
sures de mini-misation
AVK (groupe « non switch ») dans les de la FA, chez les patients initiant un AOD
de risque. L'agomélatine
conditions réelles d'utilisation de ces médi-
versus AVK dans les 90 premiers jours de
est indiquée dans le
caments. Les risques d'AVC ischémique/
traitement des épisodes
embolies systémiques (ES), d'infarctus du Ces études portent sur une très courte
dépressifs majeurs chez
myocarde (IDM) et de décès toutes causes période de suivi et ne reflètent que ce qui
l'adulte. Le PRAC pro-
étaient également étudiés. Les données ont s'est passé au début de la commer-
pose un renforcement
été extraites de la base de données médico-
cialisation des AOD ; il se peut, par exem-
des mesures de minimi-
administrative du SNIIR-AM (Système natio-
ple, que le comportement de prescription
sation de risque :
nal d'informations inter régimes d'assurance et d'utilisation des AOD change au cours
- Proposition de contre-
maladie) chaînées aux données d'hospitalisa-
du temps. Plusieurs études sont d'ores et
indication chez les pa-
tion du PMSI (Programme de médicalisation déjà prévues afin de mieux cerner l'obser-
tients > 75 ans en raison
des systèmes d'information). La population vance en vie réelle de ces traitements sur
d'une efficacité non dé-
d'étude comportait 9 520 individus « switch une durée plus longue et d'approfondir la
montrée et du risque
» et 15 300 individus « non-switch ». A 4 connaissance des conditions de prescrip-
accru d'hépatotoxicité.
mois de suivi et après ajustement sur les tion, de leur efficacité et de leur profil de
Cette recommandation n'a
facteurs de confusion, le risque d'hémorra-
pas été suivie par le comité
gie majeure dans le groupe « switch » n'était Les AOD, comme les AVK, doivent être
des médicaments à usage
pas significativement différent de celui du utilisés avec précaution en respectant les
humain européen (CHMP).
groupe « non-switch » (HR=0,91 [0,60-
contre-indications et les mises en garde et
- Recommandations
1,39] ; p=0,66). Il ne ressortait aucune diffé-
précautions d'emploi afin de réduire au
concernant le suivi de la
rence significative du risque de survenue minimum le risque hémorragique ou
fonction hépatique.
d'AVC ischémique/ES (HR=0,91 [0,50-1,66] ; thrombotique.
p=0,76) ni du risque de survenue d'IDM
Toutes les infos sur : http://
a n sm . sa nt e .f r / S -i nf or m e r /
initial/récidive (HR=1,21 [0,79-1,85] ;
CRPV de Bourgogne
Actualite.
La seconde étude, réalisée par la CNAMTS, Référence : http://ansm.sante.fr/S-informer/Presse-Communiques-Points-
a comparé le risque d'hémorragie majeure
Vous nous avez rapporté…
Ménorragies sous fluoxétine.
Les patients présentant une légère dysfonction plaquet-
Une patiente de 39 ans, traitée par fluoxétine depuis
taire sous jacente sont prédisposés à ce type d'effet indési-
5 mois, présente un épisode de ménorragies abondantes
pendant 14 jours, spontanément régressif. C'est le premier
Le risque d'hémorragique intracrânienne reste discuté4-6.
épisode de ce type, chez une patiente sans moyen de
La preuve directe d'un risque majeur accru d'hémorragie
contraception depuis plusieurs années, présentant des
intracrânienne avec les IRS n'a pas été mise en évidence
cycles réguliers de 28 jours, durant 5 jours qu'elle décrit
dans plusieurs études, mais une légère augmentation du
comme non abondants. Elle n'a pas d'autre traitement ni
risque ne peut être complètement exclue. Le risque d'hé-
antécédent particulier en dehors d'un syndrome dépressif
morragie gastro-intestinale est également présent mais de
réactionnel contrôlé par un traitement par inhibiteur sé-
façon moins importante7. Il augmente si les IRS sont asso-
lectif de la recapture de la sérotonine (IRS). L'examen cli-
ciés à des anti-inflammatoires non stéroïdiens mais sans
nique est sans particularité, l'échographie pelvienne est
augmentation du risque de perforation d'ulcère gastrique.
sans anomalie. La patiente ne souhaite pas réaliser de bilan
Le risque absolu de saignement est estimé à 1 cas pour
biologique. Le traitement par IRS est poursuivi, l'épisode
8 000 prescriptions. Cet effet est bien décrit dans le résu-
ne récidive pas.
mé des caractéristiques de Prozac® et de ses génériques.
Le médecin généraliste s'interroge sur le mécanisme d'ac-
La prudence est recommandée avec les IRS et les IRSNA
tion de cet antidépresseur dans l'apparition de ces ménor-
chez les patients présentant des antécédents de troubles
ragies et s'il existe un risque hémorragique potentiel.
de la coagulation ainsi que chez les patients traités par des
Des anomalies de l'agrégation plaquettaire sont associées à
médicaments anticoagulants ou agissant sur la fonction
la fluoxétine1, aux autres IRS et aux inhibiteurs de la séro-
plaquettaire tels que les antipsychotiques atypiques
tonine et de la noradrénaline (IRSNA)2. Elles sont soup-
comme la clozapine, les phénothiazines, la plupart des anti-
çonnées d'être la cause d'ecchymoses, de purpuras chez
dépresseurs tricycliques, l'acide acétylsalicylique et les
des patients avec des facteurs de coagulation sans anoma-
lie. Ces effets indésirables ont été rapportés comme étant
CRPV de Champagne Ardenne
1. Alderman CP et al. Abnormal platelet aggregation associated with fluoxetine therapy. Ann
les plus couramment associés à la fluoxétine, la paroxétine
Pharmacother 1992;26:1517-19.
et la sertraline. Des thrombopénies ont également été
2. Pai VB, Kelly MW. Bruising associated with the use of fluoxetine. Ann Pharmacother 1996;30:786-8.
décrites sous ces trois antidépresseurs3.
3. Anonymous. Bruising and bleeding with SSRIs. Aust Adverse Drug React Bull 1998; 17: 10. Also available at: http://www.tga.gov.au/hp/aadrb-9808.htm#ssri
L'inhibition de la recapture de la sérotonine dans les pla-
4. Layton D et al. Is there an association between selective serotonin reuptake inhibitors and risk
quettes serait l'hypothèse physiopathologique la plus pro-
of abnormal bleeding? Results from a cohort study based on prescription event monitoring in England. Eur J Clin Pharmacol 2001;57:167-76.
bable. Ainsi la diminution du stock de sérotonine dans les
5. de Abajo FJ et al. Intracranial haemorrhage and use of selective serotonin reuptake inhibitors. Br J Clin Pharmacol 2000;50:43-7.
plaquettes perturberait l'agrégation plaquettaire avec pour
6. Hankey GJ et al. Selective serotonin reuptake inhibitors and risk of cerebral bleeding. Stroke.
conséquence, un dysfonctionnement plaquettaire.
2014 Jul;45(7):2121-3. doi:10.1161/STROKEAHA.114.005302. Epub 2014 Jun 3. 7. de Abajo FJ, et al. Association between selective serotonin reuptake inhibitors and upper gastrointestinal bleeding: population based case-control study. BMJ 1999;319:1106-9.
Le Centre de Pharmacovigilance de votre région :
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Oral Abstract Session: 181. Challenges in C. difficile Infection Surveillance Saturday: 10:30 a.m. - 12:00 p.m. Room: SDCC 29 ABCD ERIK DUBBERKE, MD, MSPH; Washington University School of Medicine KAREN CARROLL, MD, FIDSA; John Hopkins University School of Medicine 1312 10:30 a.m. Risk Adjustment for Healthcare Facility-Onset C. difficile Infection and MRSA
Jefferson Elementary School Our Mission Jefferson Elementary The Mission of Jefferson Elementary School is to provide all students with Student, Parent/Guardian educational opportunities which Handbook enable them to become 2007-2008 life-long learners. "My father has always taught